Tout le monde n'a pas les mêmes dispositions face à la rénovation d'une maison. Y a des gens qui sont à l'aise, d'autres qui le sont moins. Sans aucune gêne, je peux clamer haut et fort que j'appartiens à la seconde catégorie de personne.

Dès le début, donc, j'ai été relativement timide. J'utilisais de petits outils, je retenais mes coups, je tatônais timidement et sondais en douceur les différentes parties de la maison. C'est ainsi qu'avec pas mal de délicatesse (et un peu de délectation, je l'avoue... C'est quand même gai de démolir un mur de plâtre à la masse...) je me suis attaqué à la cuisine, avec Anne. Le challenge était aisé, mais excellent pour se mettre en jambe. Hélas, avec le recul, j'aurais certainement usé de moins de douceur, mais à ce stade, je ne savais pas encore jusqu'où je démolirais...

Une fois la cuisine vidée de sa cloison, un trou percé entre les deux parties de la maison et toujours avec Anne, nous avons attaqué le mur en pierre du salon du 45. Dessus se trouvait un mélange entre le plâtre et le torchi, plein de paille, de terre et d'autres sortes de crasset. On en a bouffé de la poussière cette fois-là... Mais le mur découvert, lui, en valait bien la peine !

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